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Pourquoi les projets d’habitats participatifs d’Adomuz sont différents ?

Dernière mise à jour : 17 avr.




Adomuz c’est avant tout une idée et un concept : 


L’idée, qu’il est le bon moment de proposer des alternatives au système économique dominant en mettant l'humain au centre des préoccupations. 


Rien ne sert de lutter contre, mais plutôt de travailler pour.

Plus d'écoute, de partage et de solidarité.

Mais comment ? 


En changeant nos paradigmes et nos priorités. C’est là que le concept d’Adomuz offre une perspective intéressante.


Sortir de l’isolement et de l’individualisme.

Développer le sens du bien commun, se libérer de la peur des autres et réapprendre à nous faire confiance.


C’est à cela que permet de travailler le concept d’Adomuz,  pour vivre une expérience d’habitat participatif épanouissante, en tant que collectif engagé dans une démarche de transformation sociale, écologique et humaine :


🌿 1. Paradigme de la propriété individuelle absolue

À dépasser :

"Chez moi, je fais ce que je veux, personne ne me dit rien."

Pourquoi s'en libérer :

L’habitat participatif repose sur une mise en commun partielle ou totale des espaces, des ressources et parfois même des décisions. Cela nécessite de penser en termes de biens communs, de co-usage et de pot commun plutôt que de possessions individuelles privées hermétiques.

Alternative :

👉 Développer une culture du "prendre soin ensemble" des lieux, de ressources et des usages. Cela inclut la responsabilité partagée, la transparence, et le respect du cadre collectif, tout en préservant l’intimité de chacun.


🧱 2. Paradigme de la séparation des sphères de vie

À dépasser :

"Ma vie privée d’un côté, ma vie sociale de l’autre."

Pourquoi s'en libérer :

Dans un habitat collectif, les frontières entre vie privée, sociale, et parfois professionnelle, peuvent devenir poreuses. Cette porosité est une richesse si elle est bien régulée.

Alternative :

👉 Intégrer une logique d’articulation et non d’opposition entre les sphères : créer des espaces d’intimité et des espaces de lien, des temps individuels et des temps communs, dans le respect du rythme de chacun.


🤝 3. Paradigme de la délégation verticale

À dépasser :

"Quelqu’un d’autre (le syndic, la mairie, le bailleur…) gère pour moi."

Pourquoi s'en libérer :

L’habitat participatif repose sur la co-gestion, voire l’autogestion. Chacun doit assumer une part du fonctionnement, des responsabilités, des arbitrages.

Alternative :

👉 Passer d’une posture de consommateur d’habitat à celle de co-créateur de son cadre de vie. Cela implique une montée en compétences collectives, une implication durable et la valorisation de l'intelligence collective.


🗳 4. Paradigme de la majorité ou du pouvoir par le nombre

À dépasser :

"C’est la majorité qui décide, les autres doivent suivre."

Pourquoi s'en libérer :

Le vivre-ensemble durable nécessite des méthodes de gouvernance inclusives et coopératives, comme la sociocratie, la gouvernance partagée, ou le consentement.

Alternative :

👉 S’orienter vers des modes de décision qui favorisent l’écoute, la convergence, et la prise en compte des besoins de chacun, au-delà de la logique purement arithmétique.


🛠 5. Paradigme de l’efficacité technocratique

À dépasser :

"Ce qui compte, c’est que ça marche, peu importe les moyens ou les tensions."

Pourquoi s'en libérer :

Dans un collectif, la qualité des processus est aussi importante que les résultats. Négliger les dynamiques humaines pour aller plus vite mène souvent à l’épuisement ou au conflit.

Alternative :

👉 Privilégier une écologie relationnelle : prendre le temps du dialogue, de la régulation des conflits, de l’inclusion des émotions, et de la construction du lien comme base du "vivre-ensemble".


🧍‍♂️ 6. Paradigme de l’individualisme utilitariste

À dépasser :

"Je participe si j’y gagne quelque chose."

Pourquoi s'en libérer :

L’habitat participatif fonctionne sur des valeurs de réciprocité, de solidarité, de contribution. Attendre uniquement un retour personnel crée des déséquilibres et des frustrations.

Alternative :

👉 Cultiver une éthique du don et du soin : chacun donne selon ses moyens, reçoit selon ses besoins, dans un esprit de soutien mutuel et non de calcul d’intérêt.


🧠 7. Paradigme de la vérité unique ou de la bonne solution

À dépasser :

"Il y a une bonne façon de faire, il suffit de l’appliquer."

Pourquoi s'en libérer :

Chaque groupe, chaque lieu, chaque moment de vie est unique. L’habitat collectif repose sur des essais, des ajustements, des apprentissages en chemin.

Alternative :

👉 Entrer dans une logique expérimentale : tester, observer, ajuster collectivement, avec une posture d’humilité, de curiosité et d’écoute.


L’habitat partagé et participatif est bien plus qu’un mode de logement. C’est une vision collective de la vie, un engagement à créer un espace dans lequel la coopération, la solidarité et la mutualisation des ressources sont au cœur du projet. Voici les principaux points à prendre en compte pour faire de cette aventure un succès :

 

Définir une vision commune

Le point de départ est de rassembler des personnes autour d’une vision et de valeurs partagées : écologique, sociale, intergénérationnelle, culturelle… Prenez le temps d’échanger sur vos attentes, vos envies, mais aussi vos limites. Une charte commune peut aider à formaliser ces principes.

 

Organiser la gouvernance collective

La réussite de votre projet dépend de votre capacité à prendre des décisions ensemble. Explorez des méthodes comme la sociocratie ou la prise de décision par consentement pour garantir une voix à chacun tout en maintenant l’efficacité du groupe.

 

Mutualiser les moyens financiers

La mise en commun des moyens financiers est l’un des piliers de l’habitat participatif. Cela peut inclure :

  • L'achat du terrain ou du bâtiment : grâce à des apports individuels et parfois des prêts collectifs.

  • Le partage des coûts : réduction des frais grâce à la construction ou à la rénovation en commun.

  • Le recours à des financements extérieurs : subventions, partenariats publics, fonds citoyens ou éthiques.

 

Mutualiser les ressources matérielles

La mutualisation va au-delà du financement :

  • Partagez des espaces comme des jardins, des salles communes, des ateliers ou des chambres d’amis.

  • Réduisez les redondances en mettant en commun certains équipements coûteux (outils, véhicules, électroménagers).

 

Miser sur l’humain

L’aspect le plus précieux de votre projet est le groupe lui-même. Investissez dans :

  • La communication bienveillante pour résoudre les conflits.

  • Les compétences collectives : chacun peut contribuer en fonction de ses talents (gestion de projet, bricolage, organisation d’événements, etc.).

  • Le renforcement du lien social à travers des moments de partage (repas, ateliers, fêtes).

 

Penser à l’écologie et à la durabilité

Intégrer des pratiques durables est souvent au cœur des projets participatifs :

  • Favorisez des constructions ou rénovations écologiques.

  • Intégrez des modes de vie écoresponsables : potagers communs, énergies renouvelables, gestion collective des déchets.

 

S’entourer d’experts

Ne négligez pas l’accompagnement par des professionnels : architectes spécialisés, juristes, facilitateurs, ou encore des associations d’habitat participatif. Leur expérience sera précieuse pour anticiper les écueils et structurer votre projet.

 

L’habitat partagé : une réponse aux défis d’aujourd’hui

Au-delà de répondre aux besoins de logement, l’habitat partagé et participatif est une solution aux défis contemporains : renforcer les liens sociaux, réduire l’empreinte écologique, et garantir un cadre de vie riche en échanges et en entraide.

Ensemble, nous avons le pouvoir de transformer une idée en un projet concret, porteur de sens et d’avenir. Faire de notre rêve d’habitat partagé une réalité : parce qu’à plusieurs, on va plus loin !




 
 
 

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